Le chauffage au bois, reconnu pour son aspect économique et écologique, connaît un regain d’intérêt significatif. Cependant, la sécurité lors de l’installation d’un poêle à bois ne doit jamais être compromise. Une installation de poêle à bois non conforme représente une invitation aux problèmes, et le coude, un élément crucial du système d’évacuation des fumées, mérite une attention toute particulière. Le respect des normes d’installation de coude pour poêle à bois est essentiel. Ignorer ces normes peut mener à des accidents graves et à des coûts importants liés aux réparations ou aux dommages. Ce guide vous accompagnera à travers les étapes clés pour une installation normalisée, en mettant l’accent sur la sélection appropriée du coude, sa mise en œuvre correcte, et les techniques de dépannage courant.

Les normes et réglementations essentielles pour l’installation d’un coude de poêle à bois

La fumisterie, le domaine technique relatif à l’évacuation des fumées, est encadrée par des normes et réglementations strictes, garantissant ainsi la sécurité des biens et des personnes, et assurant le bon fonctionnement de l’appareil de chauffage au bois. Ces réglementations définissent les matériaux autorisés pour la fabrication du coude, les distances de sécurité à respecter entre le conduit et les matériaux combustibles, et les procédures d’installation à suivre scrupuleusement. Une connaissance approfondie de ces normes est donc indispensable avant de procéder à toute installation d’un coude de poêle à bois.

Présentation des normes clés : DTU 24.1 et NF EN 1856-1 pour les coudes de poêle

Le Document Technique Unifié 24.1 (DTU 24.1) est la norme de référence en France pour les travaux de fumisterie et s’applique donc directement à l’installation de votre coude pour poêle à bois. Il dicte les règles de l’art en matière de conception, de dimensionnement et d’installation des conduits de fumée et de leurs accessoires. Par exemple, il précise que la distance minimale entre un conduit de fumée et un matériau combustible doit être de 8 cm si le conduit est isolé conformément à la norme. Il est donc crucial de consulter ce document technique avant de procéder à l’installation d’un coude de poêle à bois, car il définit les exigences de sécurité à respecter impérativement. Ignorer ces exigences peut avoir des conséquences désastreuses, comme un incendie.

La norme européenne NF EN 1856-1, quant à elle, concerne spécifiquement les conduits de fumée métalliques, incluant les coudes de poêle à bois. Elle définit les classes de performance des conduits en fonction de différents critères essentiels pour la sécurité et la durabilité, tels que la résistance à la température (T), la résistance à la pression (P), la résistance à la corrosion (V), la résistance au feu de cheminée (G) et la résistance à la condensation (D). Par exemple, un conduit classé T400 signifie qu’il résiste à une température de 400°C. La certification d’un coude selon la norme NF EN 1856-1 assure sa conformité aux exigences de sécurité et de performance. Comprendre cette classification est donc essentielle pour garantir la sécurité et la durabilité de l’installation de votre système d’évacuation de fumée.

Impact des normes sur le choix du coude pour poêle à bois

Les normes influencent directement le choix du matériau du coude de poêle à bois. L’inox 316L est souvent préconisé pour sa résistance exceptionnelle à la corrosion, notamment dans les installations où l’on utilise des combustibles générant des condensats acides. L’acier émaillé, bien que plus économique, est plus sensible à la corrosion si l’émail est endommagé ou rayé. Le DTU 24.1 précise également les types de joints et de systèmes de fixation à utiliser pour garantir l’étanchéité du conduit de fumée, un aspect crucial pour la sécurité. Un coude non conforme aux normes peut entraîner des fuites de fumée, réduisant ainsi l’efficacité du chauffage et présentant un risque grave d’intoxication au monoxyde de carbone, un gaz inodore et mortel.

La résistance à la température est un autre critère crucial dicté par les normes. Un poêle à bois peut générer des fumées atteignant des températures élevées, parfois supérieures à 300°C, voire 400°C dans certains cas. Il est donc impératif de choisir un coude dont la classe de température est adaptée à ces conditions extrêmes. Un coude sous-dimensionné en termes de résistance à la chaleur risque de se déformer, voire de se détériorer sous l’effet de la chaleur intense, compromettant ainsi la sécurité de l’installation du poêle à bois. Les normes imposent des tests rigoureux pour certifier la résistance à la température des conduits et des coudes de poêle, garantissant ainsi la protection des utilisateurs.

L’étanchéité, enfin, est primordiale pour éviter les fuites de fumée, qui peuvent être dangereuses pour la santé et l’environnement. Les joints utilisés dans le raccordement du coude doivent être résistants aux hautes températures et aux condensats acides qui peuvent se former dans le conduit. Les systèmes de fixation doivent assurer un maintien optimal du coude et du conduit, même en cas de vibrations dues au fonctionnement du poêle. Un coude mal étanche peut entraîner une perte significative de rendement du poêle à bois et augmenter considérablement les risques d’incendie. L’utilisation de mastic réfractaire de qualité, certifié conforme aux normes en vigueur, est souvent recommandée pour renforcer l’étanchéité des raccordements du coude et garantir une installation sécurisée.

Obligations légales et assurances relatives à l’installation d’un coude de poêle à bois

Une installation de poêle à bois non conforme aux normes en vigueur peut avoir des conséquences juridiques importantes en cas de sinistre. En cas d’incendie ou d’intoxication au monoxyde de carbone, la responsabilité de l’installateur, qu’il soit professionnel ou particulier réalisant lui-même les travaux, peut être engagée devant la justice. De plus, les compagnies d’assurances peuvent légitimement refuser de prendre en charge les dommages causés par une installation qui ne respecte pas les règles de l’art et les normes de sécurité. Il est donc essentiel de respecter scrupuleusement les normes, notamment le DTU 24.1, et de faire appel à un professionnel qualifié pour les travaux de fumisterie, afin de garantir une installation sécurisée et conforme.

Le ramoneur agréé joue un rôle essentiel dans la prévention des risques liés au chauffage au bois et à l’installation du coude de raccordement au conduit. Le ramonage régulier du conduit de fumée est une obligation légale, généralement imposée une à deux fois par an selon les réglementations locales en vigueur. Au-delà du simple nettoyage, le ramoneur effectue également un contrôle visuel de la conformité de l’ensemble de l’installation, incluant le coude de raccordement, et s’assure du respect des distances de sécurité. Le certificat de ramonage qu’il délivre à l’issue de son intervention est une preuve tangible du respect des normes de sécurité et peut être exigé par les compagnies d’assurances en cas de sinistre lié au chauffage au bois. Le coût d’un ramonage standard varie généralement entre 60 et 100 euros, mais il peut augmenter en fonction de la complexité de l’installation et de la région.

  • DTU 24.1 : Norme française de référence pour les travaux de fumisterie.
  • NF EN 1856-1 : Norme européenne pour les conduits de fumée métalliques, y compris les coudes.
  • Inox 316L : Matériau privilégié pour sa résistance à la corrosion, idéal pour les conduits de fumée.
  • Acier émaillé : Matériau économique, mais plus sensible à la corrosion en cas de dommages à l’émail.
  • Ramonage annuel : Obligation légale pour assurer la sécurité et le bon fonctionnement de l’installation.
  • 8 cm : Distance minimale à respecter entre un conduit isolé et un matériau combustible (selon DTU 24.1).

Choix du coude adapté : critères et considérations essentiels pour votre poêle à bois

Le choix du coude de raccordement est une étape cruciale pour garantir le bon fonctionnement, l’efficacité énergétique et la sécurité de votre poêle à bois. Plusieurs critères essentiels doivent être pris en compte lors de la sélection, tels que l’angle du coude, son diamètre, le matériau de fabrication et le type de raccordement utilisé. Un choix judicieux permet d’optimiser le tirage du conduit de fumée, de minimiser l’encrassement et de prolonger la durée de vie de l’ensemble de l’installation de chauffage au bois. Une analyse attentive de la configuration existante de votre conduit de cheminée et de votre poêle est donc primordiale avant de procéder à l’achat du coude.

Angle du coude de poêle à bois : 45° ou 90° ?

Les coudes de 45° offrent généralement un meilleur tirage naturel que les coudes de 90°, car ils créent moins de résistance au flux des fumées lors de leur évacuation. Cette configuration est particulièrement avantageuse pour les installations où le tirage naturel est faible ou limité. Cependant, les coudes à 45° peuvent être plus encombrants et moins esthétiques dans certaines configurations d’installation, nécessitant un espace plus important pour leur mise en place. Les coudes de 90°, quant à eux, sont plus compacts et permettent de gagner de la place, mais ils peuvent favoriser l’accumulation de suie et l’encrassement du conduit, en particulier si le bois utilisé pour la combustion est humide ou si le processus de combustion est incomplet. Le choix de l’angle du coude dépend donc d’un compromis entre la performance du tirage et les contraintes pratiques et esthétiques de l’installation du poêle à bois.

L’optimisation du parcours des fumées est essentielle pour assurer un tirage efficace et une combustion propre. Il est préférable de privilégier les angles les plus doux possibles et d’éviter d’utiliser des coudes trop rapprochés les uns des autres, car cela augmente la résistance au flux des fumées. Un parcours rectiligne du conduit de fumée est idéal pour un tirage optimal, mais dans la plupart des installations, l’utilisation d’un ou deux coudes est nécessaire pour raccorder le poêle au conduit de cheminée existant. L’objectif principal est de minimiser les pertes de charge dans le conduit et de faciliter l’évacuation rapide et efficace des fumées, garantissant ainsi un fonctionnement sûr et performant du poêle à bois.

Diamètre du coude de poêle à bois : une importance capitale pour le tirage

Le diamètre du coude de raccordement doit impérativement être identique au diamètre de sortie du poêle à bois et au diamètre intérieur du conduit de cheminée. Un changement de diamètre, même minime de quelques millimètres, peut perturber considérablement le tirage du conduit et entraîner des problèmes de refoulement de fumée à l’intérieur de la pièce. Il est donc crucial de vérifier attentivement les spécifications techniques fournies par le fabricant du poêle et du conduit avant de choisir le coude de raccordement. L’utilisation d’un coude de diamètre inadapté peut réduire considérablement l’efficacité du chauffage au bois et augmenter les risques d’intoxication au monoxyde de carbone, un gaz mortel.

Le calcul du diamètre optimal du conduit de fumée dépend de plusieurs facteurs, notamment la puissance nominale du poêle à bois et la hauteur totale du conduit. Une formule simplifiée peut être utilisée pour estimer le diamètre minimal nécessaire : Diamètre (en cm) = √(Puissance du poêle (en kW) / Hauteur du conduit (en mètres)). Par exemple, pour un poêle à bois d’une puissance de 8 kW et un conduit de cheminée d’une hauteur de 6 mètres, le diamètre recommandé est d’environ 12 cm. Il est important de noter que cette formule n’est qu’une approximation et qu’il est toujours conseillé de consulter un professionnel qualifié pour réaliser un dimensionnement précis du conduit et du coude, en tenant compte des spécificités de l’installation.

Matériaux de fabrication du coude : inox, acier émaillé ou fonte ?

L’inox, et plus particulièrement l’inox 316L, est un matériau durable et extrêmement résistant à la corrosion, ce qui en fait un choix privilégié pour les coudes de poêle à bois, notamment dans les installations où les fumées sont susceptibles de contenir des condensats acides. Cependant, l’inox est généralement plus cher à l’achat que l’acier émaillé. L’acier émaillé constitue une alternative plus économique, mais il est plus sensible à la corrosion si l’émail de protection est endommagé, par exemple par des chocs ou des rayures. La fonte offre une bonne résistance à la chaleur et une inertie thermique intéressante, permettant de diffuser la chaleur plus longtemps, mais elle est lourde et plus difficile à installer que l’inox ou l’acier émaillé.

Le type de raccordement utilisé pour le coude influe également sur l’étanchéité de l’installation et la facilité de montage. Les raccords mâle/femelle sont les plus courants et les plus simples à mettre en œuvre, ne nécessitant que des outils de base. Les bagues de serrage assurent une meilleure étanchéité et sont particulièrement recommandées pour les installations soumises à des vibrations importantes, comme celles des poêles à bois à chargement automatique. Les coudes réglables offrent une grande flexibilité pour s’adapter aux configurations complexes, mais ils nécessitent une attention particulière lors de l’installation et de l’entretien, car ils présentent un risque potentiel de fuite s’ils ne sont pas correctement serrés et ajustés.

  • 45° : Angle de coude offrant un meilleur tirage naturel.
  • 90° : Angle de coude plus compact, mais pouvant favoriser l’encrassement du conduit.
  • Inox 316L : Matériau durable et résistant à la corrosion.
  • Acier émaillé : Option économique, mais plus sensible à la corrosion.
  • √(Puissance/Hauteur) : Formule simplifiée pour estimer le diamètre du conduit.
  • Bagues de serrage : Assurent une meilleure étanchéité, surtout en cas de vibrations.

Préparation de l’installation du coude de poêle à bois : un gage de sécurité et d’efficacité

Une préparation minutieuse est essentielle pour garantir une installation sûre, efficace et durable du coude de raccordement du poêle à bois. Cette préparation comprend la vérification approfondie de l’état du conduit de fumée existant, la préparation adéquate de la zone d’installation et la collecte de l’ensemble de l’outillage nécessaire pour réaliser les travaux. Négliger ces étapes préliminaires peut entraîner des problèmes importants lors de l’installation du coude et compromettre la sécurité de l’ensemble du système de chauffage au bois.

Sécurité avant tout : les précautions indispensables à prendre

Avant de commencer les travaux d’installation du coude, il est impératif de couper l’alimentation électrique de la zone de travail pour éviter tout risque d’électrocution. De plus, le port d’équipements de protection individuelle (EPI) est obligatoire pour assurer votre sécurité. Ces équipements comprennent des gants de protection pour manipuler les matériaux, des lunettes de sécurité pour protéger vos yeux des projections de poussière et de particules, et un masque de protection respiratoire pour éviter d’inhaler des poussières ou des vapeurs potentiellement toxiques. Il est également important de travailler dans un espace bien ventilé pour éviter l’accumulation de fumées et de vapeurs nocives, qui peuvent être dangereuses pour la santé.

Vérification minutieuse de l’état du conduit de fumée

L’état du conduit de fumée existant doit être minutieusement vérifié avant de procéder à l’installation du coude de raccordement. Il est essentiel de s’assurer qu’il n’y a pas de fissures, de corrosion, de déformations ou de dépôts importants de suie ou de créosote à l’intérieur du conduit. Le diamètre intérieur du conduit doit également être compatible avec le diamètre du coude et du poêle à bois. Un conduit endommagé ou sous-dimensionné peut compromettre sérieusement le tirage et entraîner des problèmes de refoulement de fumée à l’intérieur de la pièce, ce qui peut être dangereux pour la santé.

Le débouchage du conduit de fumée est également une étape cruciale à ne pas négliger. Il est impératif de s’assurer qu’il n’y a pas d’obstructions à l’intérieur du conduit, telles que des nids d’oiseaux, des feuilles mortes, des branches ou d’autres débris qui pourraient empêcher l’évacuation correcte des fumées. Un conduit obstrué peut augmenter considérablement les risques d’incendie de cheminée et d’intoxication au monoxyde de carbone. Dans la plupart des cas, il est recommandé de faire réaliser un ramonage complet du conduit par un professionnel qualifié avant de procéder à l’installation du nouveau coude de raccordement.

Préparation adéquate de la zone d’installation du coude

La zone d’installation du coude doit être soigneusement nettoyée et dégagée de tout matériau inflammable ou susceptible de gêner les travaux. Il est recommandé de protéger les surfaces environnantes, telles que le sol et les murs, à l’aide de bâches de protection ou de cartons pour éviter de les salir ou de les endommager pendant l’installation. De plus, il est essentiel de vérifier attentivement les distances de sécurité minimales à respecter entre le conduit de fumée et les matériaux combustibles présents dans la pièce, tels que les meubles en bois, les rideaux ou les revêtements muraux. Le non-respect de ces distances de sécurité peut augmenter considérablement les risques d’incendie.

L’outillage nécessaire pour l’installation du coude comprend généralement des clés de différentes tailles, des tournevis adaptés aux vis utilisées, un niveau à bulle pour vérifier l’horizontalité et la verticalité des éléments, un mètre ruban pour mesurer les distances, une perceuse électrique avec des forets adaptés pour percer les murs si nécessaire, une scie à métaux pour couper les conduits si besoin, et du mastic réfractaire de qualité pour assurer l’étanchéité des raccords. Il est important de choisir des outils de qualité et en bon état pour faciliter les travaux et garantir la sécurité. Le mastic réfractaire doit être spécialement conçu pour résister aux hautes températures et aux condensats acides présents dans les conduits de fumée.

Étapes clés pour une installation normalisée du coude de poêle à bois

L’installation normalisée d’un coude de poêle à bois exige une attention rigoureuse à chaque phase du processus. Depuis la liaison au poêle jusqu’à la fixation au conduit de fumée, en passant par la vérification de l’étanchéité, chaque action doit être exécutée avec méticulosité. Ces étapes, si respectées, vous assureront une installation pérenne et sécurisée, diminuant ainsi les risques d’incidents.

Raccordement du coude au poêle: assurer une étanchéité parfaite

L’application de mastic réfractaire est essentielle pour garantir l’étanchéité au niveau du raccordement entre le coude et le poêle à bois. Il est important d’appliquer ce mastic de façon uniforme sur toutes les surfaces de contact pour éviter les fuites de fumée. Les colliers de serrage doivent être serrés correctement, mais sans excès, pour ne pas endommager le coude ou le poêle. Vérifiez l’alignement du coude avec le conduit à l’aide d’un niveau pour assurer un tirage optimal et éviter les problèmes de refoulement de fumée.

Fixation du coude au conduit de fumée: stabilité et sécurité maximales

Le respect des distances de sécurité par rapport aux matériaux inflammables est primordial lors de la fixation du coude au conduit de fumée. Utilisez des supports de fixation adaptés au type de conduit et au poids du coude. Une fixation robuste et stable est indispensable pour prévenir les vibrations et les fuites. Il est recommandé d’utiliser des supports métalliques résistants à la chaleur et à la corrosion pour assurer la durabilité de l’installation.

Vérification de l’étanchéité: un test crucial pour la sécurité

Réalisez un test de fumée pour vérifier l’étanchéité de l’installation. Allumez un petit feu dans le poêle et observez attentivement les raccordements pour détecter d’éventuelles fuites de fumée. Procédez également à une inspection visuelle pour identifier des fissures ou des défauts sur le coude et les raccordements. En cas de fuite, resserrez les colliers ou appliquez du mastic réfractaire supplémentaire. Une étanchéité parfaite est indispensable pour éviter les risques d’intoxication au monoxyde de carbone.

  • Application du mastic réfractaire : Une étape clé pour une étanchéité optimale.
  • Colliers de serrage : Un serrage adéquat pour une connexion sécurisée.
  • Supports de fixation : Choisir des supports adaptés pour une installation stable.
  • Test de fumée : Un test indispensable pour valider l’étanchéité de l’installation.

Entretien et maintenance du coude du poêle à bois pour une performance durable

L’entretien régulier et la maintenance du coude de votre poêle à bois sont essentiels pour prévenir les risques d’incendie et d’intoxication au monoxyde de carbone, optimiser le rendement de votre appareil de chauffage et prolonger la durée de vie du coude et du conduit. Un entretien négligé peut entraîner l’accumulation de suie et de créosote, augmentant ainsi les risques d’incendie de cheminée et réduisant l’efficacité de votre poêle à bois.

L’importance cruciale d’un entretien régulier du coude du poêle à bois

La prévention des risques d’incendie et d’intoxication au monoxyde de carbone est la principale raison pour laquelle un entretien régulier est si important. L’accumulation de suie et de créosote dans le conduit de fumée et le coude peut provoquer un incendie de cheminée, qui risque de se propager rapidement à l’ensemble de votre habitation. Le monoxyde de carbone, un gaz inodore et incolore, est mortel même à faibles concentrations. Un entretien régulier permet d’éviter ces dangers et d’assurer la sécurité de votre foyer. De plus, un coude propre et en bon état optimise le rendement de votre poêle en assurant un bon tirage et une combustion complète du bois.

Nettoyage du coude : les étapes à suivre pour une sécurité optimale

La fréquence de nettoyage du coude dépend de plusieurs facteurs, notamment l’utilisation de votre poêle à bois et le type de bois que vous utilisez comme combustible. En général, il est recommandé de nettoyer le coude au moins une fois par an, de préférence après la saison de chauffe. Pour nettoyer le coude efficacement, utilisez une brosse métallique ou un hérisson spécialement conçu pour les conduits de fumée. Portez des équipements de protection, tels que des gants, des lunettes et un masque, pour vous protéger des poussières et des particules fines. Veillez à travailler dans un espace bien ventilé pour éviter d’inhaler des fumées ou des vapeurs potentiellement toxiques.

Inspection visuelle : détecter les problèmes avant qu’ils ne surviennent

Inspectez régulièrement le coude de votre poêle à bois pour détecter d’éventuels problèmes, tels que la corrosion, les fissures ou les déformations. Contrôlez également l’étanchéité des joints et des raccordements. Si vous constatez des anomalies, procédez aux réparations nécessaires ou remplacez le coude si besoin. Un contrôle régulier vous permet d’anticiper les problèmes et d’éviter des réparations plus coûteuses à long terme.

Ramonage du conduit de fumée : une obligation légale et une garantie de sécurité

Le ramonage du conduit de fumée est une obligation légale à effectuer au moins une fois par an, voire deux fois dans certaines régions. Le ramonage doit être réalisé par un professionnel certifié, qui nettoiera le conduit, vérifiera la conformité de l’installation et vous délivrera un certificat de ramonage. Ce document atteste du respect des normes de sécurité et peut être exigé par votre assurance en cas de sinistre. Le coût d’un ramonage varie généralement entre 60 et 120 euros, en fonction de la région et de la complexité de l’installation.

Résolution des problèmes courants liés au coude du poêle à bois

Même avec une installation normalisée et un entretien régulier, certains problèmes peuvent survenir avec le coude de votre poêle à bois. Il est important de connaître les causes possibles de ces problèmes et les solutions à mettre en œuvre pour les résoudre rapidement et efficacement. Un diagnostic précis vous permettra d’éviter des complications et de garantir le bon fonctionnement de votre système de chauffage.

Mauvais tirage du poêle à bois : les causes et les solutions

Un mauvais tirage du poêle à bois peut avoir plusieurs causes, telles qu’un conduit obstrué par de la suie ou des débris, un diamètre de conduit inadapté à la puissance du poêle, un coude trop long ou comportant trop d’angles, ou un manque d’arrivée d’air frais dans la pièce. Pour résoudre ce problème, commencez par ramoner le conduit pour éliminer les obstructions. Vérifiez ensuite que le diamètre du conduit est conforme aux recommandations du fabricant du poêle. Si le coude est trop long ou comporte trop d’angles, envisagez de le modifier ou de le remplacer. Enfin, assurez-vous d’avoir une arrivée d’air frais suffisante dans la pièce pour favoriser un bon tirage. Un tirage optimal est essentiel pour une combustion complète et un rendement maximal de votre poêle à bois.

Refoulement de fumée à l’intérieur de la pièce : comment y remédier

Le refoulement de fumée à l’intérieur de la pièce peut être causé par une inversion des températures extérieures, un vent défavorable qui pousse la fumée vers le bas, ou une pression atmosphérique basse qui empêche la fumée de s’évacuer correctement. Pour résoudre ce problème, vous pouvez installer un modérateur de tirage sur le conduit, qui régulera le flux d’air et empêchera le refoulement. Vous pouvez également envisager de modifier la hauteur du conduit pour améliorer le tirage. Si le problème persiste, faites appel à un professionnel pour diagnostiquer et résoudre le problème.

Encrassement rapide du coude : prévenir et traiter le problème

Un encrassement rapide du coude de votre poêle à bois peut être causé par l’utilisation de bois humide, une combustion incomplète du bois ou un manque d’entretien régulier du conduit et du coude. Pour résoudre ce problème, utilisez exclusivement du bois sec, avec un taux d’humidité inférieur à 20%. Optimisez la combustion en réglant correctement l’arrivée d’air et en évitant de faire fonctionner le poêle au ralenti. Enfin, nettoyez régulièrement le coude et le conduit pour éliminer la suie et la créosote accumulées.

Corrosion du coude : les causes et les solutions pour prolonger sa durée de vie

La corrosion du coude peut être causée par l’utilisation d’un coude en acier non adapté aux températures élevées et aux condensats acides présents dans les fumées de combustion, ou par un manque d’isolation du conduit qui favorise la condensation de l’humidité. Pour résoudre ce problème, remplacez le coude par un modèle en inox 316L, qui est plus résistant à la corrosion. Améliorez l’isolation du conduit pour réduire la condensation et protéger le coude. Un entretien régulier du conduit et du coude vous permettra également de détecter les signes de corrosion et de prendre les mesures nécessaires pour prolonger leur durée de vie.